De rouille et d’os de Jacques Audiard

De rouille et d'os

Cannes 2012
Mymovies.it

CRÉDITOS

  1. Jacques AUDIARD – Réalisation
  2. Jacques AUDIARD – Scénario & Dialogues
  3. Thomas BIDEGAIN – Scénario & Dialogues
  4. Craig DAVIDSON – D’après «De rouille et d’os» de
  5. Stéphane FONTAINE – Images
  6. Michel BARTHELEMY – Décors
  7. Alexandre DESPLAT – Musique
  8. Juliette WELFLING – Montage
  9. Brigitte TAILLANDIER – Son

ACTORES

  1. Marion COTILLARD – Stéphanie
  2. Matthias SCHOENAERTS – Ali
  3. Armand VERDURE – Sam
  4. Céline SALLETTE – Louise
  5. Corinne MASIERO – Anna
  6. Bouli LANNERS – Martial
  7. Jean-Michel CORREIA – Richard

SINOPSIS
Todo empieza en el Norte.
Ali se encuentra con que tiene que hacerse cargo de su hijo Sam de 5 años, al que apenas conoce. Sin casa, sin dinero y sin amigos, Ali encuentra refugio en casa de su hermana en Antibes. Allí, de repente,e todo es mejor, ella les aloja en el garaje de su casa y cuida del niño y además hace buen tiempo.
A raíz de una pelea en una discoteca, su destino se cruza con el de Stefania. Ali, que trabaja allí de seguridad, al verla herida la acompaña a su casa y le deja su número de teléfono. El es pobre, ella es guapa y muy segura. Es una princesa. Son todo lo opuesto.
Stefania es domadora de orcas en el Marineland. El espectáculo tendrá que convertirse en drama para que una llamada en mitad de la noche les haga encontrarse de nuevo.
Cuando Ali vuelve a verla, ella está sentada en una silla de ruedas : ha perdido sus piernas y también muchas de sus ilusiones.
El simplemente la ayudará, sin compasión, sin piedad. Ella revivirá.

Ça commence dans le Nord.
Ali se retrouve avec Sam, 5 ans, sur les bras. C’est son fils, il le connaît à peine. Sans domicile, sans argent et sans amis, Ali trouve refuge chez sa soeur à Antibes. Là-bas, c’est tout de suite mieux, elle les héberge dans le garage de son pavillon, elle s’occupe du petit et il fait beau.
À la suite d’une bagarre dans une boîte de nuit, son destin croise celui de Stéphanie. Il la ramène chez elle et lui laisse son téléphone. Il est pauvre ; elle est belle et pleine d’assurance. C’est une princesse. Tout les oppose.
Stéphanie est dresseuse d’orques au Marineland. Il faudra que le spectacle tourne au drame pour qu’un coup de téléphone dans la nuit les réunisse à nouveau.
Quand Ali la retrouve, la princesse est tassée dans un fauteuil roulant : elle a perdu ses jambes et pas mal d’illusions.
Il va l’aider simplement, sans compassion, sans pitié. Elle va revivre.

Jacques AUDIARDJACQUES AUDIARD

Hijo del director y guionista Michel Audiard.

Jacques Audiard quería ser profesor, pero después de sus estudios de Letras fallidos, prueba suerte con el cine debutando como director de montaje. A principios de los años 80, se pone a escribir guiones obteniendo mucho éxito. Firma los de “Reveillon chez Bob!”, “Mortelle randonnée”, “Baxter”, “Frequence Meurtre” y “Saxo”, entre otros.

Se pasa a la dirección en 1994 con “Regarde les hommes tomber”, oscuro “road movie” que pone en escena a dos hombres a los que todo les separa, interpretados por Mathieu Kassovitz y Jean-Louis Trintignant. La película gana el César a la mejor Opera Prima así como el premio Georges-Sadoul. Dos años más tarde, el cineasta colabora de nuevo con Mathieu Kassovitz para su segundo largometraje, “Un héros très discret” que obtiene el premio al mejor guión en el festival de Cannes 1996. Es una adaptación de la novela homónima de Jean-François Deniau.

Audiard, que se considera a sí mismo, como un artesano del cine tarda cinco años en realizar su próxima película, “Sur mes lèvres”, una historia de amor ambientada en un “noir” con Emmanuelle Devos y Vincent Cassel. Esta tercera película recoge 9 nominaciones en los Cesares ente las cuales: a la mejor película y a la mejor director, mejor guión y mejor actriz para Emmanuelle Devos.

Animado por este gran éxito, Jacques Audiard se dedica al remake de “Melodie pour un tueur”, de James Toback, o también a “De battre mon coeur s’est arrêté”, titulo que alude a la canción «La Fille du Père Noël» de Jacques Dutronc. Dirige a un Romain Duris en un personaje que se debate entre sus aspiraciones artísticas y la brutal realidad del medio en el que se mueve; y entre el recuerdo de una madre pianista y la presencia de un padre Niels Arestrup) brusco y egoísta que lo quiere introducir en el mundo de los chanchullos inmobiliarios.

Jacques Audiard reconoce que le gustaría rodar más regularmente pero su primera profesión de guionista deja huellas : dedicarse concienzudo a la escritura de sus guiones le cuesta mucho tiempo. Así que es cuatro años después de “De battre, mon cœur s’est arrêté” cuando nace la película carcelera “Un prophète”, que presenta como un «anti-Scarface«. La película, sustentada en la prestación de su actor principal Tahar Rahim, verdadera revelación, gana el Grand Premio del festival de Cannes 2009 y recoge nueve Cesares entre los cuales: mejor película, Mejor director, Mejor guión y Mejor actor en 2010, además de una nominación a la Mejora película extranjera en los Oscars.

En su película siguiente, “De rouille et d’os”, Jacques Audiard ha contado con la oscarizada Marion Cotillard: ella es una domadora de orcas que pierde sus piernas a raíz de un accidente y que contará con la ayuda de un hombre, Ali, encarnado por Matthias Schoenaerts, la revelación de la película belga “Bullhead”.

Fils du réalisateur et dialoguiste Michel Audiard.

 Jacques Audiard se destine au professorat, mais après des études de Lettres avortées, il se lance dans le cinéma et débute comme monteur. Au début des années 80, il s’essaie avec succès à l’écriture de scénarios. Il signe ainsi les scripts de Reveillon chez Bob!, Mortelle randonnée, Baxter, Frequence Meurtre ou encore Saxo.

 Il passe à la mise en scène en 1994 avec Regarde les hommes tomber, sombre road movie qui met en scène deux hommes que tout sépare, interprétés par Mathieu Kassovitz et Jean-Louis Trintignant. Le film remporte le César du Meilleur premier film ainsi que le prix Georges-Sadoul. Deux ans plus tard, le cinéaste retrouve Mathieu Kassovitz pour son second long métrage, Un héros très discret (prix du Meilleur scénario au festival de Cannes 1996), qu’il adapte du roman homonyme de Jean-François Deniau.

 Celui qui se considère comme un artisan du cinéma met cinq ans pour réaliser son film suivant, Sur mes lèvres, une histoire d’amour sur fond de polar noir avec Emmanuelle Devos et Vincent Cassel. Ce troisième film récolte 9 nominations aux César dont celles du Meilleur film et du Meilleur réalisateur, remporte celui du Meilleur scénario et permet à Emmanuelle Devos d’être sacrée Meilleure actrice.

 Fort de ce succès, Jacques Audiard s’attelle au remake de Melodie pour un tueur, de James Toback. Soit De battre mon coeur s’est arrêté, titre qui fait allusion à la chanson «La Fille du Père Noël» de Jacques Dutronc. Il y dirige un Romain Duris tiraillé entre ses aspirations artistiques et la brutale réalité du milieu dans lequel il évolue, entre le souvenir d’une mère pianiste et la présence d’un père rude et égoïste (Niels Arestrup) qui magouille comme lui dans l’immobilier.

 Jacques Audiard avoue qu’il aimerait tourner plus régulièrement mais son premier métier de scénariste laisse des traces : se consacrer consciencieusement à l’écriture de ses scénarios lui prend beaucoup de temps. C’est donc quatre ans après De battre, mon cœur s’est arrêté que naît le carcéral Un prophète, qu’il présente comme un «anti-Scarface«. Le film, porté par la prestation de son acteur principal Tahar Rahim, véritable révélation, remporte le Grand Prix au festival de Cannes 2009 et récolte neuf César dont celui du Meilleur film, du Meilleur réalisateur, du Meilleur scénario et du Meilleur acteur en 2010, ainsi qu’une nomination pour le Meilleur film étranger aux Oscars.

 Pour son film suivant, De rouille et d’os, Jacques Audiard fait appel à l’oscarisée Marion Cotillard : elle est Stéphanie, une dresseuse d’orques qui perd ses jambes à la suite d’un accident et qui va être aidée dans cette épreuve par un homme, Ali, incarné par Matthias Schoenaerts, la révélation du film belge Bullhead.

EL COMENTARIO
Hemos visto la película de Jacques Audiard, es buenísima, nos ha gustado mucho. Claramente se sale de los esquemas clásicos: los diálogos están reducidos extremamente, a menudo se practica la elipse en el guión, los planos son sorprendentes y la cámara es mucho más que ágil; el argumento es muy original, dramático, pero también, lleno de esperanza y de vida.
Los actores son grandes y están a la altura de la dirección innovadora de Audiard. Tres años después de «Un Profeta» que nos había gustado mucho, el hijo del gran Michel Audiard firma una nueva película, que según nuestra opinión, es genial.
Una película que te sorprende, te conmueve y te transmite toda su fuerza.

Nous avons vu le film de Jacques Audiard, il est très beau et nous a beaucoup plus. Certes il sort des schémas classiques: les dialogues sont réduits à l’extrême, il pratique l’ellipse constamment, les prises de vues sont surprenantes et la camera ne manque pas d’être agiles, le thème est fort original, dramatique, mais aussi, plein d’espérance et de vie.
Les acteurs sont excellents et à la hauteur de la réalisation très innovatrice d’Audiard. Trois ans après «Un Prophète» qui nous avait beaucoup plus, le fils du grand Michel Audiard signe un nouveau film, qui, selon nous, est génial.
Un film qui te surprend, t’émeut et te donne sa force.