Dimanche
La ville semble endormie, pas de bus pas de taxi, même en avion le voyage à été long. Tout de même, finalement, nous arrivons à l’Hôtel en Ville, où le patron nous attendait accueillant et souriant comme toujours. Nous retrouvons avec plaisir notre chambre au rez-de-chaussée, avec son décor essentiel et spartiate, sa mystérieuse fenêtre qui nous fait vivre la rue sans que l’on nous voit, notre petit chez nous Aixois.
Le temps de défaire les bagages et nous descendons par la rue Mignet, à la place des Prêcheurs, où se trouve la brasserie La Mado, où on ne mange pas mal et, surtout, on y sert bien fraîches la Jupiler et la Leffe au tonneau comme en Belgique.
Nous sommes arrivés dans la cité du Roy René.
La ciudad parece dormida, ni autobuses, ni taxis… Además, el viaje en avión ha sido eterno. Aun así llegamos al Hôtel en Ville, donde el propietario nos acoge sonriente como de costumbre. Nos vuelven a dar nuestra habitación de siempre en la planta baja, con su sencillísima decoración, su misteriosa ventana que nos deja ver la calle sin que la gente nos vea a nosotros. Nuestra casita en Aix.
En cuanto deshacemos las maletas bajamos por la rue Mignet, hasta la plaza de los «Prêcheurs» en la que se encuentra La Mado, un lugar donde no se come mal y donde sobre todo sirven fresquita la cerveza Jupiler y la Leffe al barril como en Bélgica.
Estamos en la ciudad de Roy René.
La città sembra addormentata, non ci sono bus ne taxi e devo dire che pure in aereo il viaggio è stato lungo. Comunque, finalmente, arriviamo all’Hôtel en Ville, donde il padrone ci aspettava accogliente e sorridente come sempre. Ritroviamo con piacere nostra camera in pianterreno, con sua decorazione essenziale e spartana, sua intrigante finestre che ci fa vivere la strada senza che ci vedono, nostra casetta In Aix.
Il tempo di disfare le bagagli e scendiamo per la via Mignet, alla Plaza dei «Prêcheurs», donde si trova la «brasserie La Mado», dove non si mangia male e, soprattutto, si servono ben fresche la Jupiler e la Leffe alla pressione come in Belgio.
Siamo arrivati nella città del Roy René.
Lundi
Dès l’aube je me réveille, un douche froide -un petit problème technique- et je pars pour profiter du soleil matinal qui baigne la petite ville qui s’éveille et s’anime joyeusement.
Les couleurs pastels, l’ombre protectrice des platanes, l’air enivrant qui se parfume de l’odeur du pain frais, les belles petites maisons qui alignent leurs volets bien clos, c’est Aix qui me sourit et se donne toute à moi.
Place de l’Hôtel de Ville, un corps pendu à la tour, c’est un homme décharné, complètement nu, le corps arc-bouté, tendu en avant comme pour se libérer. C’est une statue, mais en un instant je me vois projeté au moyen âge, à l’époque du Roy René, comte de Provence et Roy titulaire de Sicile qui fit d’Aix sa capitale et un florissant centre culturel et universitaire. Citons Joinville, le célèbre chroniqueur, qui dans son français d’alors disait à propos d’une visite de Saint-Louis : « Le roi s’en vint par la comté de Provence jusqu’à une cité qu’on appelle Aix, en Provence, là où l’on disoit que le corps de Magdeleine gisoit ; et nous allâmes dans une voûte de rocher moult haut, là où l’on disoit que la Magdeleine avoit été en hermitage dix-sept ans »
Je rentre pour le petit-déjeuner avec Marie Louise. C’est le meilleur moment, assis à la terrasse devant l’hôtel, nous dégustons notre baguette, elle avec du fromage blanc et moi avec un peu d’huile, une pêche ou un abricot et nous lisons les journaux sur nos tablettes en profitant de la douce fraîcheur tiède qui précède la chaleur de la mi-journée. Le patron nous dit que nous fréquentons son hôtel depuis l’ouverture, il y a huit ans, et comme nous venions pour Cezanne, la montagne Sainte Victoire et finalement le festival, quelques années auparavant, nous prenons conscience de notre longue aventure au pays d’Aix.
Après le petit-déjeuner, nous descendons vers le cours Mirabeau en parcourant les carrieros du vieil Aix. Au cours de notre promenade nous découvrons, avec plaisir, que Nicolas Lavarelle, un sculpteur niçois, a distribué dans toute la ville, des statues d’hommes et de femmes qui, en position d’acrobate sur de longues perches, dans une indécente nudité, semblent avoir pris possession de la cité.
Pour déjeuner, nous nous permettons un sandwich jambon fromage avec du beurre. Il faut reconnaître que, si vous le prenez chez Paul qui les fait avec des baguettes à l’ancienne, c’est vraiment très bon.
Dans l’après-midi, nous allons au cinéma voir Adieu Berthe de Bruno Podalydès, une comédie française, un genre de vaudeville actualisé à l’époque des SMS. Je dois dire que ce type d’humour ne me fait guère rire, mais le film a plu à Marie Louise.
Nous remontons ensuite nous reposer à l’hôtel et un peu avant 6 heures nous nous dirigeons vers l’archevêché pour participer à l’émission Passion Classique qui, durant le festival, se réalise en public. Olivier Bellamy y reçoit chaque jour une personnalité qui commente et illustre ses goûts et souvenirs musicaux. Aujourd’hui, c’est la soprano Patricia Petibon qu’il interviewe. Elle est très sympathique et délurée comme Suzanne dans les Noces de Figaro que nous verrons le Mardi. Avant le spectacle de ce soir, à quelques pas de là, nous retrouvons avec joie, notre petit traiteur grec, Nikolaos, et ses salades, ses petites préparations (homos, tarama, tzatziki, ktipiti, spanokopita, soutzoukakia, salade chypriote, kreatopita, …) et ses merveilleuses keftedes aux aubergines et à la feta, sans oublier, comme dessert, le yogourt au miel. Un décors blanc et bleu méditerranéen et un verre de retzina nous transportent dans les îles de la mer Egée.
Le soir, dans la splendide et évocatrice cours de l’Archevêché, nous assistons à David et Jonathas de Marc-Antoine Charpentier. Une grande désillusion, il y a des œuvres qu’il vaudrait mieux laisser dormir et ne pas s’acharner à redécouvrir, William Christie en a fait sa spécialité quant à l’opéra français, seule la mise en scène de Andreas Homoki, sauve un peu le spectacle. Le public aixois, cependant était enthousiasme, mais il faut dire que en général en France, si l’on compare avec la Scala, il n’est pas très difficile.
Me levanto al alba, una ducha fría- por un pequeño problema técnico- y salgo para disfrutar del sol matinal que baña la pequeña ciudad que se despierta y que poco a poco se va animando.
Los colores pasteles, las sombras protectoras de los plátanos, el aire embriagado del perfume del pan recién hecho, las pequeñas y bonitas casas con sus postigos alineados y bien cerrados. Es Aix que me sonríe y se me entrega toda.
La plaza del l’Hôtel de Ville, algo pende de la torre, el cuerpo de un hombre completamente desnudo arqueado hacia delante como si quisiera liberarse. Es una estatua que por un instante me ha transportado a la Edad Media en la época del Rey René, Conde de Provence y con el título de Rey de Sicilia que hizo de Aix su capital y un floreciente centro cultural y universitario. Citamos a Joinville, el célebre cronista que en el francés de entonces decía en relación a una visita de Saint-Louis : « Le roi s’en vint par la comté de Provence jusqu’à une cité qu’on appelle Aix, en Provence, là où l’on disoit que le corps de Magdeleine gisoit ; et nous allâmes dans une voûte de rocher moult haut, là où l’on disoit que la Magdeleine avoit été en hermitage dix-sept ans »
Vuelvo al hotel para desayunar con Marie Louise. Es el mejor momento del día, sentado en la terraza, saboreamos nuestra «baguette», ella con queso fresco y yo con un poquito de aceite. Tomamos un melocotón o un albaricoque y aprovechamos la suave brisa que antecede al calor del mediodía. El propietario nos recuerda que llevamos viniendo a su hotel desde que lo abrió, hace ya ocho años, y dado que vinimos ya algunos años antes por Cezanne, la montaña Sainte Victoire y finalmente el festival, somos conscientes de nuestra larga aventura en el país de Aix.
Después de desayunar bajamos hacia el ‘cours Mirabeau’ por las «carrieros« del viejo Aix. Durante el recorrido descubrimos con placer las esculturas de un artista de Niza, Nicolas Lavarelle, distribuidas por toda la ciudad, figuras de hombres y mujeres con posturas acrobáticas con grandes pértigas, en una indecente desnudez parecen haber tomado posesión de la ciudad.
Para comer nos permitimos tomar un bocadillo con jamón, queso y mantequilla. Hay que reconocer que en la tienda de Paul son buenísimos porque los hace con «baguettes à l’ancienne«.
Por la tarde vamos al cine Adieu Berthe de Bruno Podalydès, une comedia francesa, más bien una comedia de enredo adaptada a la época de los mensajes de texto . Reconozco que este tipo de humor no me hace reír mucho pero me alegro de que a ML le haya gustado.
Después subimos al hotel para descansar un rato y un poco antes de las 18h nos marchamos hacia el Arzobispado para presenciar la transmisión de radio Passion Classique que , durante el festival, se realiza en público. Olivier Bellamy entrevista cada día a una personalidad que comenta e ilustra sus gustos y recuerdos musicales, hoy el invitado es la soprano Patricia Petibon. Es muy simpática e avispada al igual que Suzanne en las Bodas de Figaro que veremos el martes. Antes del espectáculo de esta noche, a pocos pasos encontramos de nuevo con alegría nuestro pequeño restaurante griego,Nikolaos, con sus ensaladas y sus tapas griegas (homos, tarama, tzatziki, ktipiti, spanokopita, soutzoukakia, salade chypriote, kreatopita, …) así como su maravillosa keftedes con berenjenas y queso feta, sin olvidar el postre, yoghurt con miel. Una decoración al más puro estilo Mediterráneo, todo blanco y azul, junto a un vaso de resina nos transporta a una isla del mar Egeo.
Por la noche, en el espléndido y evocador patio del Arzobispado, asistimos a la ópera David et Jonathas de Marc-Antoine Charpentier. Una gran desilusión , hay obras que sería mejor dejarlas durmiendo y no obstinarse en redescubrirlas. Desgraciadamente, William Christient ha hecho de esto su especialidad, por lo que a ópera francesa se refiere, sólo salva un poco el espectáculo la dirección teatral de Andreas Homoki. A pesar de ello, el público de Aix es más fáciles contentar que el de l la Scala, y suele mostrar siempre gran entusiasmo.
All’alba mi sveglio, un doccia fredda -un piccolo problema tecnico- e parto per approfittare del sole mattinale che bagna la cittadina che si sveglia e si anima allegramente.
I colori pastelli, l’ombra protettrice dei platani, l’aria inebriante che si profuma dell’odore del pane fresco, le belle piccole case che allineano loro persiane ben chiuse, è Aix che me sorride e se da toso à me.
Piazza dell’Hôtel de Ville, un corpo appeso alla torre, è un uomo scarno, completamente nudo, il corpo teso ad arco, teso in avanti come per liberarsi. È une statua, pero per un instante me vedo proiettato nel medioevo, all’epoca del Roy René, conte di Provenza e Re titolare de Sicilia che fece d’Aix sua capitale ed un florido centro culturale ed universitario. Citiamo Joinville, il famoso cronista, che en suo francese di allora diceva a proposito d’una visita di Saint-Louis : « Le roi s’en vint par la comté de Provence jusqu’à une cité qu’on appelle Aix, en Provence, là où l’on disoit que le corps de Magdeleine gisoit ; et nous allâmes dans une voûte de rocher moult haut, là où l’on disoit que la Magdeleine avoit été en hermitage dix-sept ans »
Rientroper fare la prima collazione con Marie Louise. È il migliore momento, seduto fuori davanti all’albergo, degustiamo nostra baguette, lei con del formaggio fresco ed io con un pò d’olio, una pesca o un albicocco e leggiamo i giornali sui nostri iPad approfittando della dolce freschezza tiepida che precede il caldo del mezzogiorno. Il padrone ci dice che frequentiamo suo albergo dall’apertura, 8 anni fa, e come veniamo per Cezanne, la montagna Sainte Victoire e finalmente il festival, qualche anni prima, ci accorgiamo di nostra lunga avventura nel paese de Aix.
Dopo la prima colazione, scendiamo verso il corso Mirabeau percorrendo i carriero del vieccho Aix. Durante nostra passeggiata scopriamo, con piacere, che Nicolas Lavarelle, un scultore nizzese, ha distribuito in tutta la città, delle statue d’uomo e di donna che, in una posizione d’acrobata su delle lunghe pertiche, in una indecente nudità, sembrano avere preso possessione della città.
Per la collazione, ci permettiamo un sandwich cotto e formaggio con burro. Riconosco che, si lo prendete da Paul che gli fa con delle baguette «à l’ancienne», è veramente buonissimo.
Nel pomeriggio, andiamo al cinéma per vedere Adieu Berthe di Bruno Podalydès, una commedia francese, un genero di vaudeville attualizzato all’epoca degli SMS. Devo dire che questo tipo di humour no mi fa ridere molto, pero il film a piaciuto a Marie Louise.
Dopo risaliamo per riposarci all’albergo e, un pò prima delle 6, ci incamminiamo verso il Arcivescovodo per assistere alla trasmissione di radio «Passion Classique» che, durante il festival, si realizza in pubblico. Olivier Bellamy riceve ciascun giorno una personalità che commenta ed illustra suoi gusti e ricordi musicali. Oggi, è la soprano Patricia Petibon che intervista. È simpaticissima e sveglia come Susanna nelle Nozze di Figaro che vedremo il martedì. Prima del spettacolo di questa sera, a poco passi di la, ritroviamo con piacere, nostra piccola trattoria greca, Nikolaos, e sue insalate, sue piccole preparazioni (homos, tarama, tzatziki, ktipiti, spanokopita, soutzoukakia, salade chypriote, kreatopita, …) e sue meravigliose keftedes alle melanzane e alla feta, senza dimenticare, come dessert, il yogurt al miele. Un decorro mediterraneo, bianco e azzurro, e un bicchiere di retzina ci trasportano nelle isole del mar Egeo.
Alla sera, nella splendida ed evocatrice corte del Arcivescovado, assistiamo a David et Jonathas di Marc-Antoine Charpentier. Una grande disillusione, ci sono opere che sarebbe meglio lasciare dormire e non ostinarsi a riscoprire. William Christie ha fatto di questo sua specialità per la opera francese, soltanto la regia di Andreas Homoki, salva un pò El spettacolo. Il pubblico de Aixois, tuttavia era entusiasmo, pero si deve dire che generalmente in Francia, si lo paragoniamo con la Scala, non è molto difficile.
Mardi
Le temps est toujours très chaud, il y a marché sur le Cours Mirabeau, la ville est assaillie. Patrick et Michelle, nos amis du Brusc près de Toulon, sont venus nous retrouver et nous passons une agréable journée faite d’évocations de nos souvenirs communs, de bières belges bien fraîches et de petits plats grecs au Nikolaos.
Le soir, Le Nozze de Figaro, une pure merveille! L’œuvre n’est plus à présenter, Beaumarchais, Da Ponte et surtout Mozart, font un mélange détonnant. Nous la vîmes un nombre incalculable de fois, dont une, dans la version de Strehler, cette même année à La Scala, et pourtant la réalisation de Richard Brunel nous enthousiasme. Ensuite, les chanteurs dont Patricia Petibon, qui ne nous déçoit pas, sont tous excellents, et, surtout, le jeune chef, Jérémie Rhorer, directeur d’un ensemble mozartien sur instruments d’époque, le Cercle de l’Harmonie, nous surprend agréablement. Nous devrons le suivre car il est certainement une valeur pour le futur de la musique baroque.
Hace siempre mucho calor, hay un mercado en el Cours Mirabeau, la ciudad está invadida. Patrick y Michelle, nuestros amigos de Brusc cerca de Toulon, han venido a vernos y pasamos un agradable día lleno de evocaciones a nuestro pasado, de cervezas belgas muy frías y de tapas griegas en el Nikolaos.
Por la noche, Le Nozze de Figaro, ¡una auténtica maravilla! No hace falta hablar de esta obra, Beaumarchais, Da Ponte y sobre todo, Mozart, forman una mezcla explosiva. La hemos visto un número incalculable de veces, entre ellas, la versión de Strehler, este mismo año en La Scala, pero la realización de Richard Brunel nos ha entusiasmado. Además los cantantes, entre ellos, Patricia Petibon, que no nos ha decepcionado, eran todos excelentes, y sobre todo el joven director, Jeremy Rhorer, director de un conjunto mozartziano con instrumentos de la época, el «Cercle de l’Harmonie», nos ha sorprendido positivamente. Tenemos que estar pendiente de lo que hace porque sin duda es un valor para el futuro de la música barroca.
Fa sempre molto caldo, c’è mercato sul Cours Mirabeau, la città è invasa. Patrick e Michelle, nostri amici del Brusc cerca di Toulon, sono venuti ritrovarci e passiamo una gradevole giornata fatta d’evocazioni dei nostri ricordi comuni, di birre belghe freschissime e di piattini greci al Nikolaos.
La sera, Le Nozze de Figaro, una pura meraviglia! L’opera non si deve più presentare, Beaumarchais, Da Ponte e sopratutto Mozart, fanno una mischia esplosiva. La abbiamo vista un numero incalcolabile di volte, di cui una, nella la versione di Strehler, questo stesso anno alla Scala, i nonostante esso la realizzazione di Richard Brunel ci ha entusiasmato. Poi, i cantanti sono tutti bravissimi, incluso Patricia Petibon, che non ci ha deluso, e, sopratutto, il giovane direttore, Richard Rhorer, a capo di un insieme mozartiano su strumenti dell’epoca, «le Cercle de l’Harmonie», ci sorprende gradevolmente. Dobbiamo seguirlo perché è certamente un valor per il futuro della musica barocca.
Mercredi
Le film que nous avons vu aujourd’hui s’appelle La part des anges de Ken Loach. Objectivement un beau film, mais basé sur un schéma de scénario fort utilisé, un groupe de délinquants se rachètent grâce à un engagement dans une activité un peu étrange, dans ce cas, la dégustation de vieux whiskys.
À passion classique, Olivier Bellamy reçoit Jérémie Rohrer, le jeune chef d’hier soir. Il est très sympathique et fort intéressant, son parcours vers la musique dans une famille non musicienne, nous rappelle le nôtre, même si lui en a fait sa profession. Je le cite:
L’art est une consolation devant les malheurs qui nous accablent.
Mozart n’avait aucune idéologie à défendre, pour lui seul comptait l’homme.
La musique est le seul art qui permet d’éprouver au delà des mots des sentiments qui atteignent à l’universalité. Elle ouvre des portes qui permettent d’accéder à un monde surréel.
Le soir, nous allons voir Written on thé skin au Grand Théâtre, une nouvelle structure, très moderne et parfaite du point de vue acoustique, où je vis le ring aixois, avec le merveilleux Berliner Philharmoniker dirigé par Simon Rattle. Cet œuvre contemporaine de George Benjamin dirigée par lui même était annoncée comme le meilleur opéra du vingt et unième siècle. Nous, qui sommes très ouvert à la musique contemporaine, il ne nous a guère plu. Le texte de Martin Crimp, inspiré par un poème de Guillems de Cabestanh du douzième siècle semblait intéressant. Il nous parle d’enluminures et d’amour courtois, mais la mise en scène entièrement basée sur des effets de scène (le classique théâtre dans le théâtre) n’exploite absolument pas ces deux aspects qui auraient pu enrichir la scénographie.
La película que hemos visto hoy se llama La part des anges de Ken Loach. Objetivamente una buena película pero basada en un esquema de escenario muy trillado, un grupo de delincuentes que son redimidos gracias a comprometerse en participar en una actividad un poco rara, en este caso, la degustación de viejos whiskys.
En «Passion Classique», Olivier Bellamy recibe a Jérémie Rohrer, el joven director de la noche anterior. Es muy simpático e interesante, su afición por la música dentro de una familia no de músicos, nos recuerda al nuestro, aunque en este caso él se ha convertido en un músico profesional. Lo cito:
El arte es un consuelo ante las desgracias que nos acechan.
Mozart no tenía ninguna ideología que defender, para él lo importante era sólo el ser humano.
La música es el único arte que permite sentir más allá de las palabras, algo que alcanza la universalidad. Abre puertas que permiten acceder a un mundo surreal.
Por la noche hemos visto Written on thé skin en el Grand Théâtre, una nueva estructura, muy moderna y con una perfecta acústica, donde años anteriores vi El ring de Aix, con la maravillosa orquesta «Berliner Philharmoniker» dirigida por Simon Rattle. Esta obra contemporánea de George Benjamin dirigida por él mismo estaba anunciada como la mejor ópera del siglo XXI, pero a nosotros, a pesar de ser muy receptivos a la música contemporánea, no nos gustado mucho. El texto de Martin Crimp, inspirado en un poema de Guillems de Cabestanh del s.XII, parecía interesante. Nos habla de iluminaciones y de amor cortés, pero la puesta en escena totalmente basada en efectos de escenarios (el típico teatro dentro del teatro) no explota en absoluto estos dos aspectos que hubieran podido enriquecer la escenografía.
Il film che abbiamo visto oggi si chiama La part des anges di Ken Loach. Obiettivamente un bel film, pero basato su un schema di scenario molto utilizzato, un gruppo di delinquenti si riscattano grazie ad un impegno in un attività un pò stana, in questo caso, la degustazione di vecchi whisky.
A Passion Classique, Olivier Bellamy riceve Jérémie Rohrer, il giovane direttore di ieri sera. È simpaticissimo e molto interessante, suo percorso verso la musica in una famiglia non musicista, ci ricorda il nostro, anche se lui ne ha fatto la sua professione. Lo cito:
L’arte è una consolazione davanti alle disgrazie che ci affliggono.
Mozart non aveva nessuna ideologia a difendere, per lui solo contava l’Uomo.
La musica è l’unico arte che permette provare aldilà delle parole degli sentimenti che attingono all’universalità. Apre delle porte che permettono d’accedere ad un mondo surreale.
Alla sera, andiamo a vedere Written on thé skin nel Grand Théâtre, una nuova struttura, modernissima e perfetta del punto di visto acustico, dove ho visto il ring de Aix, con El meraviglioso Berliner Philharmoniker diretto da Simon Rattle. Questa opera contemporanea di George Benjamin diretta da lui stesse era annunciata come la migliore opera del ventunesimo secolo. A noi, che siamo apertissimi alla musica contemporanea, non ci ha piaciuto molto. Il testo di Martin Crimp, inspirato da un poema di Guillems de Cabestanh del dodicesimo secolo sembrava interessante. Ci parla di miniature e di amore cortese, pero la regia interamente basata su degli effetti di scena (il tipico teatro nel teatro) non utilizza assolutamente questi due aspetti che avrebbe potuto arricchire la scenografia.
Jeudi
Aujourd’hui, c’est le cinéma qui a la vedette, nous avons vu un très beau film de Asghar Farhadi, Les Enfants de Belle Ville. Il s’agit du premier film de cet excellent réalisateur, que l ‘on distribue aujourd’hui suite au succès mérité de «La séparation» son second film.
Merveilleux! C’est un véritable conte persan moderne qui se déroule dans l’Iran des ayatollahs, qui nous dévoile l’âme et les valeurs de ce peuple millénaire et en même temps qui nous confronte à l’absurdité d’une religion interprétée à l’extrême dans un contexte moderne.
Le temps est plus frais, toujours ensoleillé mais venteux, c’est assez agréable, excepté le soir où il faudrait se couvrir un tant soit peu, mais nous ne sommes pas équipé pour cela. Le soir nous allons à un concert au théâtre du Jeu de Paume, une petite salle propice pour écouter du violoncelle seul. Malheureusement, l’artiste, Marc Coppey, privilégie la virtuosité et ne nous convainc guère.
Par contre nous découvrons, ce soir là, un restaurant de niveau acceptable qui s’inspire de la cuisine italienne pour la légèreté des plats et se situe place des quatre dauphins, près du Musée Granet dans une maison de maître avec un joli jardin. Il s’appelle Le Jardin Mazarin. Il le fallait, notre restaurant habituel le Passage, s’est converti en restaurant oriental ce qui ne nous attire guère dans la Provence du bon Roy René.
Hoy el cine es lo más interesante, hemos visto una excelente película de Asghar Farhadi, Les Enfants de Belle Ville. Se trata de la primera película de este fantástico director que se proyecta ahora como consecuencia del merecido éxito conseguido con «Una separación» su segunda película.
¡Maravillosa! Es un auténtico cuento persa moderno que se desarrolla en el Irán de los ayatollahs, que nos revela el alma y los valores de este pueblo milenario y al mismo tiempo te muestra lo absurdo de una religión interpretada en modo extremo en un contexto actual.
Ha refrescado un poco, aunque siempre con sol pero con vientoagua bastante agradable , excepto por la noche, que hay que cubrirse un poco, pero no tenemos ropa de abrigo. Por la noche vamos a un concierto en el teatro del Jeu de Paume, una pequeña sala propicia para escuchar un violonchelo que toca solo. Desgraciadamente el artista, Marc Coppey, da más preferencia a la virtuosidad que a las emociones lo cual no nos convence del todo.
Por el contrario esta noche hemos descubierto un restaurante de aceptable nivel inspirado en la cocina italiana en lo que concierne a la ligereza de los platos, y situado en la plaza quatre dauphins, cerca del Musée Granet en una casa señorial con un bonito jardín. Se llama Le Jardin Mazarin. Menos mal que lo encontramos porque nuestro restaurante habitual ,le Passage, se ha convertido en un restaurante oriental lo que no nos atrae mucho en la Provence del buen Roy René.
Oggi, è il cinéma che porrei in risalto, abbiamo visto un bellissimo film di Asghar Farhadi, Les Enfants de Belle Ville. Si tratta del primo film di questo regista eccellente, che è distribuito oggi per il successo meritato di «La séparation» suo secondo film.
Meraviglioso! È un vero conto persiano moderno che si svolge nell’Iran degli ayatollah, che ci svela l’anima ed i valori di questo popolo millenarie e nello stesso tempo che ci confronta all’assurdità d’una religione interpretata all’estrema in un contesto moderno.
Il tempo è più fresco, sempre soleggiato pero ventoso, è molto gradevole, eccetto alla sera quando ci vorrebbe coprirsi un poco, pero non siamo equipaggiato per questo. La sera andiamo ad un concerto nel teatro del Jeu de Paume, una sala piccola propizia per ascoltare del violoncello solo. Sfortunatamente, l’artista, Marc Coppey, privilegia la virtuosità e non ci convince molto.
Al contrario scopriamo, questa sera la, un ristorante di livello accettabile che s’inspira alla cucina italiana per la leggerezza dei piatti e si trova piazza dei quattro delphini, cerca del Museo Granet in un casa signorile con un carino giardino. Si chiama Le Jardin Mazarin. Ci voleva, perché nostro solito ristorante «le Passage», si è convertito in un ristorante orientale ciò che non ci attira molto nella Provenza del bon Roy René.
Vendredi
Pour la dernière journée, nous avons bavardé avec Mado, la patronne du Nikolaos où nous sommes allés tous les jours, elle est d’origine italienne comme le patron de l’Hôtel en Ville. C’est une personne très cultivée et de goût qui s’est lancée dans la petite restauration récemment, nous le pensions en voyant comment est arrangé son petit coin de Grèce. Nous avons parlé beaucoup de l’Italie dont elle est enthousiaste, nous lui avons donné des indications d’hôtels et échangé nos adresses de courrier électronique.
Nous avons retrouvé Woody Allen en tant que réalisateur et acteur dans To Rome with love. Sans doute, son regard caustique, sur la société romaine et sur ses compatriotes qui y séjournent, n’a pas plu aux italiens qui de plus l’auront vu en version doublée, car les critiques étaient très négatives. À nous il a beaucoup plu.
Nous terminons en beauté au Grand Saint-Jean, La Finta Giardiniera. Un décors naturel merveilleux avec son parc aux arbres majestueux, que le metteur en scène, Vincent Broussard, intègre dans la scénographie qu’il a mis en place pour une œuvre de jeunesse, certes, mais au combien plaisante, de Mozart, que Gérard Mortier et les frères Hermann, nous avaient fait adorer à la Monnaie de Bruxelles dans une mise en scène bucolique. Ici le cadre bucolique est naturellement présent, mais Broussard a su y ajouter une note de préciosité au travers de splendides costumes et d’une scénographie sobre mais brillante et très esthétique. Les voix et le jeu de la très jeune équipe de chanteurs sont excellents, avec un plus pour les rôles féminins et pour Colin Balzer dans le rôle du Podestà. L’orchestre superbe, est à nouveau le Cercle de l’Harmonie, mais dirigé cette fois par Andreas Spering, parfait lui aussi. N’oublions pas le pique-nique excellent préparé par Potel & Chabot, traiteur à Paris, qui complète le charme de cette fantastique soirée.
El último día, hemos charlado con Mado, la propietaria del Nikolaos donde hemos ido a comer todos los días, ella es de origen italiana al igual que el propietario del l’Hôtel en Ville. Es una persona muy culta y con mucho gusto si se observa la decoración del local, que ha empezado a trabajar en la pequeña restauración recientemente. La decoración del pequeño rincón griego nos hace pensar en la presencia de una mujer. Nos ha hablado de Italia con mucho entusiasmo, le hemos dado indicaciones de hoteles y nos hemos intercambiado nuestros emails.
Hemos vuelto a apreciar a Woody Allen tanto como director que como actor en To Rome with love. Sin duda su cruel mirada sobre la sociedad romana, así como sobre sus compatriotas que andan por allí, no le ha hecho mucha gracia a los italianos que además la han visto en versión doblada, las críticas eran muy negativas. A nosotros en cambio nos ha gustado mucho.
Pusimos la guinda final en el Grand Saint-Jean, La Finta Giardiniera. Un cuadro natural maravilloso, con su parque sus majestuosos árboles, que el director, Vincent Broussard, sabe integrar perfectamente en la escenografía que ha creado para una obra de juventud de Mozart, vale, pero muy agradable, que Gérard Mortier y los hermanos Hermann, nos han hecho adorar en la Monnaie de Bruxelles con una puesta en escena muy bucólica. Aquí el cuadro bucólica es lo que nos rodea, pero Broussard ha sabido darle un toque de sofisticación a través de un espléndido vestuario y de una escenografía sobria pero brillante y sobre todo muy estética. Las voces y la interpretación de un equipo muy joven de cantantes son excelentes, con un punto más para los papeles femeninos asi como para Colin Balzer interpretando al Podestà. La orquesta superior, es de nuevo, el Cercle de l’Harmonie, pero esta vez dirigida por Andreas Spering, supremo también él. No olvidemos el excelente pic-nic preparado por Potel & Chabot, traiteur en Paris, que ha puesto el broche final a esta fantástica noche.
Per l’ultimo giorno, abbiamo chiacchierato con Mado, la padrona del Nikolaos dove siamo andati tutti i giorni, è di origine italiana come il padrone dell’Hôtel en Ville. È una persona molto colta e di bon gusto qui si è buttata nella piccola ristorazione recentemente, lo pensiamo vedendo come è arrangiato suo piccolo angolo di Grecia. Abbiamo parlato molto dell’Italia della quale è entusiasta, le abbiamo dado indicazioni di alberghi e scambiato nostre indirizzi di mail.
Abbiamo ritrovato Woody Allen sia come regista que come attore in To Rome with love. Senza dubbio, su sguardo caustico, sulla società romana e su suoi connazionali che ci vivono, non ha piaciuto agli italiani che, in più, l’avranno visto in versione doppiata, perché le critiche erano molto negative. A noi ha piaciuto molto.
Concludiamo perfettamente al Grand Saint-Jean, La Finta Giardiniera. Un scenario naturale meraviglioso con suo parco con alberi maestosi, che il regista, Vincent Broussard, integra nella la scenografia che ha realizzato per un opera di giovinezza, certo, pero tanto piacevole, di Mozart, che Gérard Mortier y los fratelli Hermann, ci avevano fatto adorare alla Monnaie di Bruxelles in una scenografia davvero bucolica. Qua il quadro bucolico c’è naturalmente, pero Broussard ha saputo aggiungere una nota di preziosità attraverso splendidi costumi ed una scenografia sobria pero brillante e molto estetica. Le voci della recitazione della giovanissima squadra di cantanti sono eccellenti, con un plus per i ruoli femminili e per Colin Balzer nel ruolo del Podestà. L’orchestra superba, è di nuovo il «Cercle de l’Harmonie», pero diretto questa volta per Andreas Spering, perfetto anche lui. Non dimentichiamo il picnic eccellente preparato per Potel & Chabot, negoziante «traiteur» a Parigi, che completa l’incanto di questa fantastica serata.
Samedi
Nous partons cet après midi après un dernier déjeuner grec et saluons la cité du Roy René que nous retrouverons avec plaisir, l’année prochaine.
Salimos por la tarde después de comer por última vez en el griego y nos despedimos de la ciudad de Roy René que volveremos a visitar con mucho gusto el próximo año.
Partiamo questo pomeriggio dopo un ultimo pranzo greco e salutiamo la città del Roy René che ritroveremo con piacere, l’anno prossimo.